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Je voudrais vous parler de ces braves femmes qui supportent le vivrier ivoirien, Africain ! Légumes sur nos marchés, poissons fumés, Attiéké… pour ne citer que ces aliments. Ces femmes travaillent dur sous le chaud soleil, usant d’huile de coude dans les champs comme dans nos marchés pour le bien-être de nos familles et des leurs, sans bénéficier de revenus décents.

Aujourd’hui, en 2023, ce secteur quasi-exclusivement féminin repose sur leur travail manuel à plus de 96%. Elles développent, à force de travailler dans des conditions rudes, des tendinites et d’autres maux à n’en point finir et à répétition pour façonner le calibre des grains que nous affectionnons « Abodjama, Ayité, Attiéké de Dabou… ». Pas de travail reconnu, pas de rémunération valorisante, pas de retraite…

Derrière chacune de nos bouchées, poignées, elles font usage de leur force, de leur dextérité manuelle et de leur savoir-faire pour dompter le manioc et lui ôter l’acidité qu’on connait.

Vous avez tous entendu que la Chine serait le premier producteur mondial d’Attiéké. , – ́́ ’ ́ ́ .

Ces femmes, productrices, qui pour un grand nombre ne savent ni lire ni écrire, peuvent difficilement accéder aux programmes d’aide et de promotion du leadership féminin qui semblent leur être destinées ! La Majorité invisible !

Pour ces femmes, je voudrais, vous réitérer mon engagement à me battre au quotidien. Merci pour chaque soutien que vous accordez à notre entreprise ! Chaque avis, commande, chaque relai nous rapproche de cette vision : Promouvoir le leadership féminin par la base : un revenu décent pour les productrices et ouvrières, des conditions de travail améliorées et moins fastidieuses, un travail reconnu ouvrant droit à un avenir meilleur …

Le changement passe par nous !

Mireille Esther